FENÊTRE
L’arbre à secondes
s’ébroue –
Sais-tu seulement
comme le regard ?
S’écoule
(lorsque des champs
dissous la pluie
remonte, faisant
tinter les rameaux)
que l’une que l’autre
se penche prenne l’œil
fermé maintenant –
Douleur source d’une fontaine
Je l’aime l’aimais
Pâle et lointaine courbe de verdure
où poussaient l’aulne et le sorbier
la fleur au front blanc de terreur
sous terre la nuit (je me souviens)
- et tu prenais l’étoile !
Odeur des eaux,
gis à présent !
Vers la fenêtre,
sous le saule blanc.
L’arbre à secondes
s’ébroue –
Sais-tu seulement
comme le regard ?
S’écoule
(lorsque des champs
dissous la pluie
remonte, faisant
tinter les rameaux)
que l’une que l’autre
se penche prenne l’œil
fermé maintenant –
Douleur source d’une fontaine
Je l’aime l’aimais
Pâle et lointaine courbe de verdure
où poussaient l’aulne et le sorbier
la fleur au front blanc de terreur
sous terre la nuit (je me souviens)
- et tu prenais l’étoile !
Odeur des eaux,
gis à présent !
Vers la fenêtre,
sous le saule blanc.